Septembre et Octobre 2014, COMMUNICATIO Nº 7

Objet: Compte rendu d'activité depuis le rapport N°6

A) Travail du Secrétaire Général

1) Nous avons pris l'initiative, approuvée à la majorité des membres du Conseil Exécutif de l'UIS, d'envoyer 300 € sur les ressources financières limitées de l'UIS ; j'en profite pour rappeler l'importance que chaque syndicat paie sa cotisation pour l'année 2014.

2) Nous avons diffusé le document résumant, en espagnol, le travail effectué en Euskadi par les pensionnés et retraités du syndicat LAB, affilié à la FSM.

3) En tant que Secrétaire Général de l'UIS, j'ai participé, accompagné de la Trésorière des Pensionnés et Retraités du syndicat espagnol CSU, la camarade Mercè Escudé, à la célébration
de la Journée Internationale de Lutte du 3 octobre, convoquée à Lisbonne les 3 et octobre. J'ai déjà transmis diverses informations à ce sujet. Ci-joint en ANNEXE 1 le texte de mon intervention à Lisbonne, et en ANNEXE 2 l'autre document diffusé à Lisbonne, concernant la situation des CCOO dans l'état espagnol.

4) Mettant à profit ledit voyage à Lisbonne, Mercè et moi-même avons rencontré une partie des syndicats de classe de l'état espagnol. Cette fois-ci, ceux de la périphérie de l'Espagne : LAB et ESK (Euskadi, Pays Basque), CSI, Courant Syndical de Gauche (Asturies), CUT et CIG (Galice), SAT et SDT (Andalousie). Tous ont affirmé qu'ils contribueront au succès de la Première Conférence Européenne de l’UIS des Pensionnés et Retraités. En Galice, les syndicalistes ont organisé une initiative publique pour confirmer la présence de la FSM dans la lutte des travailleurs de la multinationale Citroën (Vigo) contre le licenciement de dirigeants ouvriers. En Andalousie, ils ont organisé deux initiatives publiques. J'ai déjà transmis les photos et les affiches. Les syndicats contactés n'ont pas contribué au voyage, sauf pour le logement de Lisbonne, ce qui fait que Merced et moi-même avons dépensé 1500 € pour les 4500 kms parcourus en 16 jours, dépenses que nous prendrons à notre charge.

5) J'ai commencé la préparation du dossier à présenter à l'OIT, pour qu'elle nous reconnaisse comme organisation internationale. De cette façon, elle ne pourra pas nous refuser le droit d'intervenir pour faire connaître les luttes des Pensionnés et Retraités du monde entier à la session plénière de sa prochaine Conférence.

6) Nous avons reçu trois cotisations pour 2014, du PAME grec, de la CSU espagnole et de Jubiqué. Il est nécessaire que les autres syndicats contribuent pour ce qui leur revient, avant la fin de 2014.

7) En accord avec le Trésorier, la campagne de collecte de l'UIS des Pensionnés et Retraités a été lancée. Voir en ANNEXE 3 le document de base de cette campagne. En Espagne, un ami de notre UIS a contribué pour 200€

8) En accord avec le Président de l'UIS, le camarade Dimos Koumpouris, nous avons demandé aux camarades de Bahreïn qu'ils précisent s'il leur sera possible de tenir la réunion annuelle de la direction de l'UIS dans leur pays en Février 2015 (comme ils l'avaient proposé au Congrès de Barcelone). Chaque membre de la direction (tous ceux qui ont reçu cette COMMUNICATION N° 7) devra confirmer, à réception de la convocation, sa disponibilité et sa présence à cette réunion, afin que celle-ci soit la plus utile possible.

9) Du 11 Novembre au 4 Décembre, j'effectuerai un voyage touristique à Cuba. Au-delà des vacances, j'espère pouvoir avoir quelques réunions avec la CTC et ses pensionnés. Ma connexion internet sera plus sporadique que d'ordinaire.

10) En réponse à la demande du syndicat CNTP du Panama, l'UIS des Pensionnés et Retraités a envoyé un salut à leur XVIIIème Congrès. Voir le texte en ANNEXE 4.

11) En accord avec le Secrétariat à la Propagande, nous avons envoyé un salut au PAME, soulignant notre solidarité internationaliste avec la manifestation du 1er novembre (soutenue par près de 1000 organisations) et avec la grève générale de fin novembre.

B) Travail des autres membres de la direction

1) Les camarades du PAME de Grèce ont impulsé de nouvelles mobilisations publiques dans la continuité à celles de juin dernier et contribué ainsi à la Journée Internationale du 3 octobre.

2) Les camarades argentins continuent à occuper les rues chaque mercredi et reçoivent à chaque mobilisation un soutien populaire accru aux revendications des Pensionnés et Retraités.

3) En Argentine, la lutte syndicale se développe contre la tentative de répression judiciaire dont notre camarade Marcos Wolman, membre de la direction de l'UIS, est l'objet. En tant qu'UIS, nous suivons sa lutte qui reçoit de nombreux soutiens dans son pays. Voici les mots mêmes du camarade Wolman: "À l'audience à laquelle le Procureur m'a convoqué, j'ai présenté avec mes avocats une décharge écrite au cours de l'audience qui était à huis clos, des camarades des organisations de retraités, des syndicats, des groupes sociaux, des associations nationales et internationales des Droits de l'Homme, des députés, des moyens de communication alternatifs et d'autres mouvements se sont donné rendez-vous. Camarade, l'attention que tu portes à cette cause est une preuve supplémentaire de la solidarité internationale, face à une injustice qui prétend freiner les luttes que nous menons. Un grand merci ainsi qu'à toute notre UIS des Pensionnés et Retraités de la FSM. La solidarité est la seule voie et nous sommes convaincus que nous atteindrons nos objectifs".

4) En divers endroits, les pensionnés et retraités ont participé à la Journée Internationale de lutte du 3 octobre impulsée par la FSM. Mais très peu ont transmis des informations écrites ou graphiques.

5) En Équateur, la CTE prépare la Première Conférence Régionale Américaine des syndicats de classe des pensionnés et retraités.

ANNEXE 1.-

PENSIONNÉS ET RETRAITÉS SONT IMPLIQUÉES ET PARTICIPENT AUX LUTTES DE LA FSM

Camarades.
Je parle au nom de la nouvelle UIS (Union International des syndicats) de la FSM. Je me réfère à celle qiu a été créé à Barcelone en février dernier suivi par presque 100 syndicalistes pensionnés et retraités (P/R) parmi des dizaines de pays des cinq continents.

C'est le 10e UIS de laFSM, par ordre de création, mais qui regroupe les membres avec plus d'expérience dans la lutte des classes. Un combat où ceux qui sommes partie de cette UIS souhaitons continuer à nous battre jusqu'à l'épuisement.

Nous sommes pensionnés et retraités, c'est-à-dire gens qui déjà ne dépendent pas d'un entrepréneur, soit public ou privé. Nous organisons notre temps selon nos objectifs personnels, et en tant que membres de la FSM, ces objectifs sont la destruction du capitalisme et finir avec à l'impérialisme. Nous nous sommes battus pendant des décennies pour l'obtenir.

Le 3 octobre, c'est la première fois où nous sérons présents comme UIS dans les actions de la Journée de Lutte Internationaliste. De l'Australie ; en passant par l'Inde, Pakistan, Népal et d'autres pays asiatiques ; au Bahreïn et ailleurs au Moyen-Orient ; en passant par la Grèce, la France et l'Espagne en Europe ; du Gabon, République démocratique du Congo et le Sénégal en Afrique ; en passant à travers de nombreux
pays en Amérique latine : Equateur, Brésil, Mexique et Argentine; et encore d'autres pays.

Nous prétendons des pensions suffissants pour vivre dans la dignité, nous prétendons des services publics (qui génèrent des emplois stables, à la santé, l'éducation, les loisirs, transports, aide aux personnes handicapées, etc.), nous prétendons abaisser l'âge de la retraite (afin que les jeunes chômeurs aujourd'hui aient l'accès aux emplois occupés par des personnes âgées). Tout cela contre les propositions de la troïka, qu'ici au Portugal et dans toute l'Europe, révèlent que le FMI plus l'Union européenne, et la Banque centrale européenne, seulement veulent augmenter les bénéfices (déjà astronomiques) des multinationales, tandis que la majorité des populations diminuent leur qualité de vie.

La réalisation des demandes que nous avons adoptées dans notre Congrès de constitution comme UIS, se traduiront non seulement dans des meilleures conditions de vie pour les P/R, mais aussi à l'objectif du FSM pour les personnes qui veulent travailler d'avoir un lieu de travail non témporal, stable et avec des bonnes conditions de travail.

Le capitalisme en veut juste l'existence des retraités pour maintenir des plans de retraite privés et donc rendre de grands bénéfits. Selon moi, c'est nécessaire dénoncer les syndicats de la CSI Confédération Syndical internationale qui prennent en charge l'existence de ces régimes de retraite privés comme c'est le cas de CCOO et UGT en Espagne (ces syndicats ont également signé plusieurs fois, ces dernières années, pour des coupes répétées des droits des retraités).

Pour le capitalisme, les P/R devrons vivre seulement quelques années en profitant de notre retraite. Nous ne sommes plus productifs et celà représente une dépense importante dans les budgets des États. Ainsi que la Présidente du FMI (Fonds monétaire International), disait que les P/R ne sont plus productifs, le ministre du travail du Japon a déclaré à la télévision dans son pays que les P/R devraient se faire harakiri (pas inventé, c'est celà qu'il a dit, si bien qu'il semble beaucoup) pour mourir dans la dignité et de ne pas être un fardeau pour les finances publiques ou de leurs familles. C'est celle-là la vision que les opérateurs et dirigeants du capitalisme ont des qui onts travaillé des dizaines d'années, fournissant la société avec nos efforts visant à l'améliorer.

Le combat des P/R n'a pas commencé maintenant, c'est long et sera de longue durée, comme en témoignent les exemples de la Grèce et l'Argentine. La première reporte 60 syndicats organisant les P/R (le 19 juin passé , avec 20 000 personnes dans les rues d'Athènes), tandis que dans la seconde, les P/R
portent déjà presque 1 200 mercredis, exigeant de meilleures conditions de vie au Parlement à Buenos Aires, dirigés par le syndicat des P/R qui ont participé à notre congrès fondateur.

Nous atteignons des victoires importantes dans nos revendications, comme c'est le cas de la Bolivie, où la lutte syndical a permis de réaliser le droit à la retraite à 55 ans pour les hommes et à 49 ans pour les femmes avec 3 enfants ou plus. Mais dans certains cas, ces victoires ont été des dures batailles, comme celle qui s'est ténue l'année 2004 à Guayaquil, en Équateur, lorsque 20 P/R sont mort faisant une grève de faim qui a empêché l'application d'un découpage aux droits que la Banque mondiale avait imposé au Président du pays.

Nous allons donc continuer à apprendre de tous les combats, nous allons continuer à renforcer les positions anticapitalistes et anti-impérialistes de la FSM et, jusqu'au dernier jour de notre vie, nous allons contribuer à la lutte pour le socialisme, qui est le véritable objectif pour tous ceux qui vivent de leur travail.

¡VIVE LA LUTTE DES P/R!

¡VIVE LA CGTP-IN!

¡VIVE LA FSM!

Lisbonne, 3 et 4 d'octobre de 2014.
Quim Boix
Secrétaire Général de l’UIS des PeR de la FSM

ANNEXE 2.-

CCOO N’EST PLUS UN SYNDICAT DE CLASSE

Pour certains cette affirmation peut paraître trop radicale mais malheureusement ceci est tellement vraie que ce syndicat difficilement pourra récupérer cette condition. Il ne s’agit pas de débattre sur le moment auquel le changement s’est produit, mais de se rappeler que les CCOO,
fondés il y a aujourd’hui 50 ans, ne remplissent pas les « conditions requises d’un syndicat de classe », et cela en faisant référence aux documents qui ont créé les CCOO.

Les presque 4.000 caractères que, selon les orientations données, doivent constituer la structure de ce texte, empêchent de m’étendre. Je le ferai dans des nouveaux articles si j’ai la possibilité. Mais pour l’instant je vais évoquer, point sur point, ce qui fut CCOO dès sa fondation et ne l’est plus aujourd’hui. En laissant clair que je fais référence à la globalité du syndicat et en particulier à ses dirigeants actuels. Et non pas à des cas concrets ni non plus à des parties importantes de la base syndicale honnête et combative, et que chaque jour compte moins dans les décisions de la direction syndicale.

CCOO n’est plus un syndicat de classe, car il ne défend pas la classe ouvrière, les exploités, face aux attaques du patronat et de la bourgeoisie capitaliste ses ennemi de classe. Il nie l’existence de la lutte des classes par le simple fait de l’ignorer dans ses documents sortis des congrès ou des résolutions importantes. Plus grave encore, dans son « langage officiel » il adopte la terminologie qu’emploient les ennemis de la classe ouvrière : « des agents sociaux » afin de désigner les syndicats, c’est peut être le meilleur exemple.

CCOO n’est plus un syndicat indépendant, capable d’expliquer aux salariés leur exploitation et le faite du pourquoi se font voler la plus-value de ce qu’ils produisent. Ses cours de formation sont subventionnés par l’UE et les gouvernements bourgeois, et leur contenu ne différent en rien avec la conception capitaliste de la société.

CCOO n’est plus un syndicat démocratique car dans les décisions de ses dirigeants ne sont pas respectées les opinions des travailleurs. Dans la majorité des cas les salariés concernés dans les luttes ne sont pas consultés (l’exemple PANRICO est, parmi tant d’autres, un des plus récents et dramatiques), et, s’ils sont consultés, on ne respecte pas leurs opinions si celles-ci ne conviennent pas aux intérêts des dirigeants du syndicat.

CCOO n’est plus un syndicat représentatif de la classe ouvrière, car il a signé beaucoup de Pactes Sociaux, considérés ceux-ci comme des pactes au bénéfice du capital. Un de ces pactes, le plus récent et le plus tumultueux, a
été l’acceptation de la diminution des retraites, tout en sachant qu’il y a suffisamment d’argent pour subvenir à celles.ci.

CCOO n’est plus un syndicat avec un fonctionnement en assemblée car ses décisions sont prises sans organiser des assemblées de travailleurs, seul moyen d’obtenir que le vote de chaque travailleur soit le résultat de la confrontation des arguments opposés. La dernière expérience positive d’une pratique démocratique date des années 1980, lorsque en Catalogne s’organisa des assemblées dans les grandes entreprises afin de se prononcer sur le Pacte Social. La plupart des participants aux assemblées nous manifestâmes contre la signature du Pacte, mais les dirigeants de la CONC (CCOO en Catalogne) se prononcèrent pour, lors de la réunion au niveau de tout l’État.

CCOO n’est plus un syndicat participatif car les revendications portées dans les négociations sont rédigées dans les bureaux de la direction syndicale. Pour les présenter ensuite comme le mieux pour les salariés. En réalité CCOO ne consulte pas aujourd’hui ses adhérents avant de signer les grands Pactes avec les gouvernements PP ou PSOE et le patronat.

CCOO n’est plus un syndicat unitaire car il ne laboure pas pour l’unité syndicale mais aussi par le faite qu’il accepte la division de la classe ouvrière imposée par le patronat. Je fais référence aux conventions collectives de Pirelli acceptées par ce syndicat à la fin du siècle dernier, où
CCOO a signé différences salariales et de conditions de travail selon l’ancienneté et d’autres considérations.

CCOO n’est plus un syndicat de lutte car il ne mobilise vraiment pas les travailleurs contre le patronat afin d’obtenir leurs justes revendications. Dernièrement ce syndicat se limite à convoquer quelques actions (grèves et manifestations), plutôt pour laisser constance de son existence en tant que syndicat que pour obtenir un accord outil pour la classe ouvrière.

CCOO n’est plus un syndicat sociopolitique car il participe seulement de temps en temps (et forcé par d’autres organisations) dans les luttes solidaires, environnantes, pour l’habitat, contre les privatisations, pour des retraites dignes, etc. Luttes dans lesquelles il était promoteur et protagoniste auparavant.

CCOO n’est plus un syndicat internationaliste car il ne défend pas l’unité de la classe ouvrière de tous les pays du monde, et il ne critique pas non plus (avant il le faisait) l’impérialisme que le capitalisme impose, afin de voler les richesses des peuples comme à l’époque des colonisateurs. Dans cet optique le plus scandaleux a été l’appui accordé à la CSI (Confédération Syndicale Internationale), à laquelle CCOO appartient, lors de sa proclamation de soutien à l’OTAN au moment de l’invasion de la Libbie.

Je ne rentre pas à examiner les nombreux cas de corruption des importants dirigeants de CCOO, et non plus à commenter le fait que les successeurs de Marcelino Camacho, Antonio Gutierrez Vegara et José Maria Fidalgo, aient fini dans le PSOE et dans le PP respectivement. C’est la conséquence logique de l’abandon permanent des positions de classe.

Quim Boix i Lluch, ex fondateur y ex dirigeant au niveau de l’état de CCOO ; dirigeant actuel de la FSM (CP, Conseil Présidentiel) ; Secrétaire General de l’UIS (Union International de Syndicats)des Pensionnés et Retraités (PeR) de la FSM.

ANNEXE 3.-

Circulaire du secrétariat des finances de l’UIS des PeR de la FSM

Cher(e)s camarades,

La délicate situation financière dans laquelle se trouve notre UIS oblige ce secrétariat, une nouvelle fois, à rappeler les circulaires précédentes et à faire de nouvelles propositions pour que nous ayons une base financière minimale afin de pouvoir réaliser les tâches les plus urgentes que l’activité syndicale croissante de notre UIS réclame.

Dans cette introduction, il faut dire, gentiment mais fermement et de façon responsable, que nous n’avons accompli, mise à part quelques exceptions, aucune des recommandations ou suggestions, prévues dans les statuts approuvés lors du premier congrès, et dont nous faisions part dans les précédents communiqués afférents aux finances, tant en ce qui concerne le nombre d’adhérents de chaque organisation que la part des cotisations qui en découle.

Exceptées quatre organisations, prouvant leur fiabilité en réalisant les décisions du congrès,
qui ont été et sont sensibles aux problèmes financiers, les autres n’ont ni répondu, ni expliqué leur impossibilité à concrétiser le principe solidaire de l’aide économique.

Ce secrétariat veut noter, que la solidarité active avec la Palestine et un voyage de notre secrétaire général en Grèce (pour soutenir la lutte des 20000 P&R de ce pays) ont été les seuls frais engagés par l’UIS depuis le congrès de fondation; le voyage de 4500 kms, effectué par Quim Boix pour le développement de l’UIS en Espagne et au Portugal, n’a absolument rien coûté à l’UIS, celui-ci et sa compagne ayant pris tous les frais à leur charge.

Dans les prochains mois, de nombreuses activités sont prévues, parmi lesquelles la tenue de la réunion annuelle statutaire du comité exécutif prévue au Bahreïn et celles prévues en Afrique et en Amérique, rendant très urgent les apports financiers des organisations de l’UIS des P&R.
Pour aider les organisations à recueillir des fonds le plus rapidement possible, ce secrétariat suggère de demander de l’argent directement aux personnes ou aux organisations, adhérentes ou non à l’UIS, sympathisantes ou amies. Ces pratiques, déjà réalisées dans quelques syndicats adhérents, ont donné de bons résultats (par exemple pour financer le congrès de fondation de Barcelone). Devant l’urgence de la situation financière déjà signalée dans les lignes précédentes, nous invitons tous les destinataires de cette circulaire, à faire les démarches indiquées ci-dessus.

Que cette circulaire serve aussi à rappeler que ce secrétariat ne dispose d’aucune information se référent aux noms et adresses électroniques des responsables financiers des syndicats adhérents à notre UIS. Cela ne coûte rien et aide l’organisation.
Dans l’attente d’une réponse rapide à toutes les suggestions de ce secrétariat, je vous adresse mes salutations syndicales internationalistes.

Votre responsable du secrétariat des finances

Espagne, le 29 octobre 2014-10-30

José Maria Lucas Ranz. Responsable du secrétariat aux finances de l’UIS des PeR de la FSM

ANNEXE 4.-

Salutation au 18e Congrès de le CNTP

De l'Espagne et au nom de l'UIS (Union International des syndicats), des retraités et des pensionnés (R/P) du FSM (Federation Syndicale Mondiale), je tiens à saluer Elberto Cobos, Secrétaire général de la CNTP et à travers lui à tous les membres de ce Congrès.

Vous avez fait votre 18e Congrès à un moment où le capitalisme, avec ses crises structurelles et systémiques est en train de démontrer son incapacité à être l'avenir de l'humanité. Nous l'avons analysé le 3 octobre à la conférence organisée par la FSM au Portugal pour célébrer les 69 années de sa fondation et poursuivre la lutte contre le chômage.

Là, des syndicalistes des 5 continents nous sommes fixé comme objectif la destruction du capitalisme, qui est la cause de tous les grands maux (y compris les guerres impérialistes) dont les peuples de la planète souffrent. C`est pour celà que l'ensemble des exploités, mené par des syndicats de classe, coopèrent avec les organisations de lutte pour le socialisme, une société sans exploiteurs ou exploités.

Une société dans laquelle chacun puisse avoir ses besoins pour vivre avec dignité et tout le monde contribuera selon leurs aptitudes. Une société où les gens plus âgées de 60 ans (un chiffre que dans le futur peut être abaissé à 55, comme Evo Morales a fait en Bolivie) aient une retraite suffisante pour vivre une vie digne. Une société où si quelqu'un n'a pas trouvé de travail, ce soit l'administration publique qui assure son salaire et les devis pour sa pension de retraite.

Nous, pensionnés et retraités venus des cinq continents, nous avons fondé ce dixième UIS de la FSM, nous avons accumulé des décennies d'expérience dans la lutte syndicale, et nous savons que, malgré les difficultés, de compte il est et sera la classe ouvrière qui aurà en fin la victoire. Il ne peut pas être autrement, étant donné qu'un monde sans travailleurs ne fonctionnerait pas, en tant qu'un monde sans propriétaires n'est pas seulement possible mais qu'il est nécessaire et bientôt.

Nous réitérons la salutation de l'Union des anciens combattants de partout dans le monde à votre dix-huitième Congrès.

VIVE LE CNTP !

VIVE LE FSM !
VIVE LA SOLIDARITÉ DE CLASSE ET INTERNATIONALISTE!

Barcelone 1 novembre 2014.
Quim Boix
Secrétaire Général de l'Union International de Syndicats de Pensionnés et Retraités de la FSM

ANNEXE 5.-

Solidarité avec le PAME et avec tous les travailleurs grecs.

L’union internationale syndicale des retraités et pensionnés (UIS des P&R) de la FSM exprime sa solidarité et son soutien aux actions qui sont préparées en Grèce contre le chômage et contre la politique antisociale du gouvernement et de la Troïka.

Nous saluons les fortes mobilisations qui se préparent en vue de la manifestation nationale du 1er novembre 2014 à Athènes, nous saluons la participation de plus de 844 organisations, syndicats, fédérations, associations de paysans, de femmes et de jeunes venus de toute la Grèce. Nous appuyons aussi la grève générale prévue le 27 novembre 2014.

Le chômage est un des sujets les plus importants auquel nous avons à faire face dans les conditions de crise du système capitaliste. Il faut garantir à ceux qui cherchent un travail et à qui le capitalisme n’en donne pas, soient assurés de toucher une pension de retraite, ils ne sont pas responsables de la crise du capitalisme.

L’UIS des P&R exprime sa solidarité avec le PAME, avec les héroïques travailleurs grecs, avec les travailleurs du monde entier qui luttent pour leurs droits, contre le capitalisme.

Vive le syndicalisme de classe !

Vive la classe ouvrière de Grèce !

Vive la classe ouvrière du monde !

Vive l’internationalisme prolétarien !

Vive la FSM !
 

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