Julie 2014, COMMUNICACIO Nº 5

   

Secrétaire Général, communication N°5
juillet 2014
Contenu
Camarades, vous trouverez ci-après le compte-rendu de ce qui a été réalisé depuis la communication N°4 :
TRAVAIL DU SECRETAIRE GENERAL (SG)
1. Ce qui s’est réalisé durant mon séjour à Genève du 26 mai au 6 juin 2014, séjour motivé par la 103ème conférence de l’OIT. Celui-ci n’a occasionné aucune dépense (ni frais de voyage, d’hôtel ou de repas) pour les finances de l’UIS des P&R car ma compagne, Mercè Escudè, et moi-même en avons pris le coût entièrement à notre charge, (de plus nous en avons profité pour avoir des activités non syndicales et personnelles).
Le 27 mai, j’ai assisté à la réunion convoquée par la FSM pour planifier la présence du syndicalisme de classe dans la 103ème conférence de l’OIT. Lors de cette réunion, devant des syndicalistes venus des 5 continents, j’ai rendu compte du 1er Congrès Mondial des Pensionnés et Retraités. Je les ai informés des documents approuvés et des autres décisions qui ont permis la mise en route du fonctionnement de la nouvelle UIS des P&R (la 10ème de la FSM). J’ai transmis en 6 langues (anglais, espagnol, français, portugais, russe et arabe) notre discours (travaillé collectivement) en tant que Pensionnés et Retraités devant la 103ème conférence de l’OIT. Il est en ANNEXE 1 dans la communication N°4 (juin 2014). Cela m’a aussi permis de prendre contact avec de nouvelles organisations syndicales des 5 continents, intéressées pour aider au fonctionnement de l’UIS des P&R.
Le 2 juin, j’ai pu avoir une entrevue avec les responsables du Bureau ACTRAV (Bureau des Activités pour les Travailleurs) de l’OIT en charge des UIS, Mesdames Maria Helena André (directrice) et Anna Biondi (directrice adjointe). Elles se sont engagées à aider à la reconnaissance de notre UIS des P&R par l’OIT en tant qu’organisation syndicale internationale, cependant elles ont insisté sur le fait que « nous étions arrivés trop tardivement » pour pouvoir intervenir devant l’assemblée plénière de la conférence de l’OIT en 2014.
Ce même jour, j’ai eu une entrevue avec Pierre Martinot-Lagarde, un autre fonctionnaire de l’OIT,
Conseiller spécial du Département de relations et d’aide aux programmes extérieurs appelé PARDEV. C’est lui qui s’occupera de la demande officielle qu’en tant qu’UIS nous avons à présenter afin que nous soyons reconnus, par le Conseil d’Administration de l’OIT, comme UIS devant l’OIT. J’ai déjà la liste des documents à présenter et je commence à les préparer en accord avec la direction centrale de la FSM.
Le 2 juin encore, je me suis réuni avec Loubna Moussli, secrétaire de la responsable de la partie appelée «Travailleurs» à l’OIT, Madame Raquel González, afin de préparer une entrevue avec cette dernière. Madame González est la représentante de la CSI à Genève et à ce titre elle est désignée responsable du dénommé Groupe des Travailleurs à l’OIT. Un échantillon de plus de la non démocratie à l’intérieur de l’OIT.
J’ai été convoqué, pour une entrevue le 3 juin avec Mme González, tout en me proposant par écrit (j’ai le mail qui le dit) que l’UIS des P&R s’affilie à la CSI. Ils n’ont aucune honte dans leur méthode de gestion, chercher à faire même adhérer à la CSI des organisations que nous avons, dès le début, présentées comme membres de la FSM. C’est la preuve d’une situation désespérée devant la perte d’adhérents, situation si désespérée que la CSI lors de son 3ème congrès (à Berlin du 18 au 23 mai 2014) s’est fixée comme objectif l’obtention de 20 millions de nouveaux adhérents.
Sur la réalité de la CSI aujourd’hui, je mets en ANNEXE 4, une réflexion personnelle concernant cette Confédération Internationale.
L’entrevue avec Mme González, identique aux autres citées, a été une démonstration de «courtoisie» et de bonnes paroles qu’il faudra vérifier.
Théoriquement, c’est par l’intermédiaire des fonctionnaires de l’OIT que doivent arriver les informations et les invitations à l’UIS pour participer aux activités (avec des budgets de millionnaires) qu’organise l’OIT de forme centralisée et décentralisée pour toute la planète.
Si n’importe quel membre de la direction de l’UIS des P&R est informé d’une activité de l’OIT et qu’il considère qu’elle présente un intérêt, il devra le communiquer au Secrétaire Général afin qu’il puisse effectuer les démarches appropriées.
Voir en ANNEXE 1 mon rapport sur ce que je pense de ce qu’est l’OIT.
A Genève, se sont tenues plusieurs réunions bilatérales avec des délégations de différents pays ainsi que deux réunions avec des syndicalistes genevois. Ces derniers nous ont versé 200 Francs suisses pour ajouter aux finances de l’UIS des P&R.
A Genève, j’ai pu également avoir une longue entrevue avec Valentin Pacho, responsable des UIS à la FSM, qui aidera au développement de l’UIS des P&R.
2. Avec l’accord du Secrétariat aux Finances, et en réponse à la demande de Martha Hervas, la camarade Vice Présidente pour l’Amérique de l’UIS des P&R, nous avons versé une aide de 260$ pour payer une partie de son voyage d’Equateur en Colombie, où elle s’est rendue, répondant à l’invitation reçue des P&R de ce pays. Son syndicat CTE avait déjà payé son voyage à La Havane.
Toutes ces activités entrent dans le cadre de la préparation du 1er congrès des syndicats des P&R de l’Amérique.
3. Le 18 juin, je me suis déplacé à Athènes pour répondre à l’invitation des P&R du PAME et participer à la manifestation panhellénique des P&R du 19 juin 2014 dans cette même ville. Les frais du séjour à Athènes ont été pris en charge pour la plus grande partie par le PAME, le reste par la FSM. Le voyage (319,28€) a été payé par les finances de l’UIS des P&R. Voir en ANNEXE 2 le compte-rendu du voyage à Athènes ainsi que toutes les informations importantes, spécialement dans l’ANNEXE 2.2, le résumé détaillé du camarade Dimos Koubouris de tout le processus de préparation qui a assuré le succès de cette lutte.
4. Profitant du voyage à Athènes, et étant donné que nous n’avions pas pu nous rencontrer lors du séjour à Genève, une réunion entre le Secrétaire Général de la FSM, Georges Mavrikos, et le Secrétaire Général de l’UIS des P&R, Quim Boix, s’est tenue le 20 juin 2014. Voir en ANNEXE 3 le résumé des sujets traités.
TRAVAIL DES AUTRES MEMBRES DE LA DIRECTION
1. Le 27 mai 2014, lors de la réunion de la FSM au siège de l’OIT, j’ai su pour la 1ère fois ce qui avait été réalisé en avril dernier à Bahreïn au congrès régional de l’UIS avec l’apport d’assez de délégués des pays de la zone pour constituer l’UIS régionale des P&R. Ma surprise fut énorme (puisque personne n’avait informé de la convocation de ce congrès) ; j’ai demandé immédiatement que depuis Bahreïn, ils m’envoient un compte-rendu écrit et détaillé, compte-rendu que j’enverrai aux membres de la direction de l’UIS dès que je l’aurai. Le camarade Ali Al Binali s’est excusé de son retard pour nous informer pour la bonne raison qu’il a passé 70 jours en prison du fait de son activité syndicale ( je ne connais pas plus de détails quant à sa détention)
2. Les camarades du Front Syndicale de Classe de France ont participé à la grande manifestation de masse du 3 juin 2014 à Paris. L’information (un document et des photos) a été envoyée à tous les membres de la direction de l’UIS. Le plus important pour le travail de notre UIS a été la diffusion massive d’un tract annonçant la création à Barcelone de l’UIS des P&R de la FSM.
3. La camarade Martha Hervas s’est rendue en Colombie. Le résumé de ce qui s’est passé là-bas a été envoyé par courrier électronique aux membres de la direction de l’UIS. Voir ANNEXE 5
ANNEXE 1.-
QU’EST-CE QUE L’OIT ?
QUE FAIRE EN TANT QU’UIS DES P&R DE LA FSM DANS L’OIT ?
L’OIT est née en 1919 dans un pacte postérieur à la première guerre mondiale.
Copie du site de l’OIT :
L’OIT fut fondée en 1919, après une guerre destructrice, basée sur une vision selon laquelle une paix durable et universelle ne peut être obtenue que sur la base de la justice sociale pour les travailleurs. L’OIT devient la première agence des Nations Unies en 1946.
En 1919, la classe ouvrière avait une référence, l’Union soviétique qui depuis 1917 était l’unique état mondial où il n’y avait pas de capitalisme.
Les forces de gauche ont accepté une composition de la direction de l’OIT qui a conditionné son fonctionnement : 50% de ses membres sont désignés par les gouvernements des pays de la planète, 25% sont désignés par le patronat et 25% sont désignés par les syndicats.
Avec le retour du capitalisme dans les anciens pays qui ont essayé de construire le socialisme, l’OIT a confirmé sa volonté de défendre ce système économique.
Selon le site de l’OIT : Les principaux objectifs de l’OIT sont de promouvoir et de mettre en oeuvre les principes et les droits fondamentaux du travail, accroître les possibilités d’obtenir un emploi et un revenu décent, améliorer la protection sociale et renforcer le dialogue pour résoudre les problèmes liés au monde du travail.
En tant qu’UIS, nous pouvons accepter ces objectifs généraux mais nous différons dans l’interprétation de paroles comme « travail décent et dialogue »
Pour les P&R, il n’y aura pas de travail décent tant qu’il ne sera pas assuré à tous les habitants de la terre les 5 objectifs que la FSM a inscrits dans sa journée d’action internationale du 3 octobre : 1) accès à l’eau potable, 2) nourriture en quantité suffisante, 3) service de santé public, gratuit et de qualité, 4) éducation, culture, transport et loisirs de qualité, 5) logement digne.
Pour les P&R, il n’existera pas de réel dialogue tant que le capitalisme et l’impérialisme existeront, engendrant exploitation, guerres, génocides et spoliations et avec qui tout dialogue est impossible. Au mieux, nous pouvons arriver à des pactes temporaires, tandis que nous continuons à lutter pour en finir avec la propriété privée des moyens de production et obtenir la disparition de l’OTAN et toute autre plateforme impérialiste. Pour les défenseurs de l’utilité de l’OIT, c’est cette organisation qui rédige les normes orientant le fonctionnement du monde du travail.
Oubliant que les normes, que rédige et approuve l’OIT, sont seulement des recommandations que les gouvernements en pratique ne sont pas obligés d’appliquer, même s’ils les ratifient. Les assassinats de syndicalistes en Colombie, les accidents du travail des ouvriers du textile en 2013 au Bangladesh, des mineurs en 2014 en Turquie le démontrent.
Ces normes font partie d’un grand paquet de lois constitutionnelles et de déclarations (incluse la déclaration universelle des droits de l’Homme) dont se sert le capitalisme, de façon hypocrite, pour perpétuer ce système économique qui, comme l‘esclavage finira par disparaître de la planète.
La FSM continue à lutter pour améliorer le contenu des normes de l’OIT, mais sans avoir confiance en elle pour en finir avec l’exploitation de l’homme par l’homme. C’est précisément en cela, que réside la différence fondamentale entre le syndicalisme de classe pratiqué par la FSM et celui de conciliation de classe pratiqué par la CSI. Cette confédération a confiance dans le rôle et l’utilité de l’OIT.
En réalité, plus qu’avoir confiance dans l’OIT, la CSI s’en sert et en profite pour assurer la continuité d’un syndicalisme de collaboration de classe, qui chaque fois perd un peu plus d’adhérents. (Voir texte de référence de Quim Boix : Qu’est-ce que la CSI aujourd’hui?).
L’OIT ne pratique pas la démocratie. La CSI s’est emparé de tous les postes au Conseil d’Administration, les 25% réservés aux syndicalistes, (sauf 1 qui pour la première fois, en 2014, a été cédé aux syndicats de Chine).
Les décisions de l’OIT, aujourd’hui, ne sont que «bonnes paroles » pour des syndicats qui pratiquent la lutte de classe. Ma proposition de travail au sein de l’OIT :
À partir de ce qui vient d’être dit, ma proposition de travail (dont nous discuterons collectivement) est la suivante :
Changer de langage et appeler les choses par leur nom, à commencer par la lutte des classes, et exiger qu’à l’OIT, les employeurs s’appellent exploiteurs et les syndicalistes, travailleurs.
Se servir de leurs normes pour démontrer qu’elles ne s’appliquent pas dans les pays capitalistes.
Utiliser leurs plateformes comme lieux de diffusion des idées de la FSM et faire progresser l’incorporation de nouveaux syndicats au syndicalisme de classe.
Réclamer qu’une partie des ressources multimilliardaires que détient l’OIT soit utilisée au bénéfice des travailleurs et non à conforter l’exploitation capitaliste dans laquelle est plongée l’humanité.
TOUTE CONTRIBUTION QUI ENRICHIRA CETTE PROPOSITION SERA LA BIENVENUE
Quim Boix
Conseil Présidentiel de la FSM
Secrétaire Général de l’UIS des P&R de la FSM

ANNEXE 2.-
Information concernant le voyage du Secrétaire Général de l’UIS à Athènes
Le 19 juin dernier le matin, une longue réunion s’est tenue au local du PAME des P&R entre le président (le camarade Dimos Koumpouris) et le secrétaire général de l’UIS des P&R, en présence du camarade Palmos Panagiotis (membre de la commission technique et de recherche de notre UIS) et d’autres camarades de la direction du PAME des P&R.
Les principaux thèmes abordés sont résumés dans l’ANNEXE 2.1 qui suit.
En soirée, de 17 heures jusqu'à 21 heures, compte-rendu des activités revendicatives des P&R de toute la Grèce. Voir ANNEXE 2.2, le résumé rédigé par le camarade Dimos Koumpouris et à l’ANNEXE 2.3, le discours de Quim Boix devant 20000 présents.
ANNEXE 2.1
Résumé des sujets traités au cours de la réunion du président et du secrétaire général de l’UIS des P&R de la FSM.
Athènes le 19-06-2014
1) Félicitons-nous de pouvoir échanger sur nos préoccupations en tant que principaux responsables de l’UIS. Nous le ferons toutes les fois qu’il sera nécessaire.
2) Préparer quelques orientations pour la participation de l’UIS à la journée de lutte internationaliste organisée par la FSM le 03 octobre 2014. Ce sera un document signé de Dimos Kompouris en tant que président de l’UIS et des 5 vices présidents régionaux.
3) Charger le camarade Dimos du suivi de la réalité de l’UIS en Europe, avec l’aide du bureau central de la FSM à Athènes.
4) Commencer à préparer la réunion de la direction collective de l’UIS au Bahrein en mars 2015. Lors de celle-ci, nous devrons faire le point sur le travail de la première année d’existence de l’UIS, prévoir des propositions pour la deuxième année, et approuver les plans de travail de chaque secrétariat et de la commission technique et de recherche.
5) Demander au camarade Palmos Panagiotis qu’il coordonne le travail de la commission technique et de recherche de l’UIS.
6) Rappeler à toutes les organisations de l’UIS des P&R la nécessité de faire en 2014 le travail prévu à l’article 48 des statuts, et contribuer aux finances centrales de l’UIS. Pour le moment, seules deux propositions sont arrivées, celle du Jubiqué d’Espagne (qui apportera 700 euros chaque année), et celle du PAME de Grèce (qui apportera 2000 euros chaque année).
7) Préparer un dossier sur la réalité des P&R dans le monde, leurs luttes et revendications, dossier qui servira pour demander la reconnaissance de l’UIS par l’OIT.

ANNEXE 2.2.-
Au Secrétaire de la Fédération Mondiale des Retraités et Pensionnés, Quim Boix:
Rapport de l'action des retraités en Grèce
Depuis le début de l'année 2014, étant donné les grands problèmes d'accès à la santé publique, les découpages aux pensions et les taxes pour les retraités en Grèce ; les organisations des retraités ont organisé plusieurs manifestations importantes dans toutes les capitales des différentes régions du pays.
Pour garantir le succès de ces manifestations nous avons fait toute une série d'activités:
-Des réunions régionales des associations ont été convoquées et tenues,, avec un grand succès d'assistance dans toutes les régions du pays et qui a réuni aussi des membres de l'Administration -Nous avons développé et distribué à toutes les associations, des matériels d'agitation qui a fourni des renseignements sur la situation des retraités et a établi le cadre de la lutte pour les problèmes de santé, entre d'autres.
- La plupart des organisations se sont réunies pour élaborer un plan d'action dans chaque région pour différents itinéraires ; livraison de matériels d'agitation dans les banques, l'Agence pour la gestion des programmes et prestations pour les personnes âgées, dans les cliniques et les hôpitaux et dans tous les endroits où les retraités se réunissent.
-Dans plusieurs domaines, ces associations de retraités ont joué des actions d'agitation en collaboration avec les comités du peuple, ainsi que des syndicats de travailleurs.
-En même temps, plusieurs syndicats ont profité de cette action avec l'enregistrement de nouveaux membres dans ses rangs.
150 grandes organisations de retraités ont participé de ces activités dans 40 villes, avec la distribution de matériel d'information et la participation de milliers de retraités.
Le 30-IV-2014, une réunion de l'Administration centrale de la Fédération des organisations de retraités et pensionnés s'est ténue, appréciant les résultats positifs de ce travail et a décidé d'organiser une manifestation nationale de retraités à Athènes contre les nouveaux découpages dans la santé et les nouvelles mesures contre les travailleurs du système de Sécurité Social de Santé et Retraites, cette fois avec la participation des syndicats de travailleurs.
Non seulement la manifestation a été organisée au niveau national, mais que les organisations de retraités ont fait des activités agitatives et de publicité pendant 45 jours.
Réunions et manifestations ont été organisées à travers le pays et a été distribué matériel d'agitation (dépliants et bannières), des débats se sont organisés dans les lieux de rencontre pour les retraités ; et des actions des associations de retraités ont été développées pour permettre la confluence organisée des retraités à Athènes.
La manifestation, qui s'est tenue dans la capitale du pays, a été l'un des plus importants ces dernières années : il a participé environ 20 000 personnes qui sont arrivés à Athènes des quatre coins de la Grèce par terre, air et mer.
À la manifestation étaient présents et ont parlé au nom de la Fédération mondiale des pensionnés et retraités, son Secrétaire général, Quim Boix ; son Président, Dimos Koubouris, entre d'autres.
C'est alors, qui s'est tenue une grande marche au Parlement et a été livrée la résolution à tous les partis politiques de l'arc parlementaire, à l'exception de la fasciste de la Golden Dawn ; et une représentation de la manifestation se réunira cette semaine avec le premier ministre.
L'activité des organisations de retraités en Grèce poursuivra en collaboration avec le mouvement syndical.

Salutations du camarade:
Dimos Koubouris
ANNEXE 2.3.-
DISCOURS DE QUIM BOIX À ATHÈNES
Camarades et amis, pensionnés et retraités :
Je vous parle en tant que secrétaire général de la seule organisation mondiale de pensionnés et retraités existante à ce jour. L’Union Internationale Syndicale de classe que nous avons créée à Barcelone, en février dernier, en présence d’organisations de retraités des 5 continents, entre autre celle du PAME. Le secrétaire général des pensionnés du PAME, le camarade Dimos Koumpouris, qui est à côté de moi, fut élu, lors de ce congrès, président de cette nouvelle organisation internationale.
Recevez donc le salut de lutte et de solidarité de dizaines de millions de pensionnés et retraités, organisés en syndicats et associations de classe sur toute la planète. Nous sommes une partie de la Fédération Syndicale Mondiale.
Aujourd’hui, 20% de l’humanité, c'est-à-dire quelques 1,5 milliard de personnes sur la planète, sont des pensionnés ou réunissent les conditions pour l’être. C'est-à-dire qu’ils ont plus de 60 ans, bien que dans des pays avec des gouvernements anti-impérialistes, comme la Bolivie, cette condition et les droits légaux correspondants sont obtenus à 55 ans pour les hommes, et à 49 ans pour les femmes, mères de 3 enfants ou plus.
Doivent aussi avoir le droit de recevoir une pension publique, qui permette de vivre dignement, ceux qui ne peuvent exercer leur profession habituelle par suite de maladie ou d’accident du travail. Et ce droit ne peut être conditionné par les années travaillées, quand c’est le capitalisme qui crée le chômage et empêche de travailler ceux qui le voudraient.
Le droit à des pensions publiques, droit que des décennies de luttes syndicales de classe nous ont permis d’arracher et que maintenant ils veulent supprimer, sera remplacé par des pensions privées, difficile à obtenir pour les jeunes d’aujourd’hui et qui profiteront aux seules grandes banques et à ceux qui les soutiennent, comme le syndicalisme jaune, de conciliation de classe, pratiqué par la CSI, Confédération Syndicale Internationale, et la CES, Confédération Européenne des Syndicats. Le capitalisme veut supprimer ou réduire ce droit. Les dirigeants du Fond Monétaire International affirment que nous, les pensionnés, vivons trop longtemps et ne sommes pas productifs.
Le ministre du travail du Japon, exprimant la volonté des multinationales capitalistes, en est arrivé à préconiser, à la télévision publique, le suicide par harakiri des pensionnés.
Non, Camarades. Les pensionnés ne vont pas se suicider, ni en Grèce, ni en Europe, ni dans le reste du monde. Nous allons continuer à lutter pour nos droits. Nous luttons pour obtenir une pension publique qui permette dans chaque pays une vie digne, c’est-à-dire une vie dans laquelle sont assurés l’eau, une alimentation saine, un logement approprié, un service de santé public et de qualité, et des soins en fonction de notre âge et de notre état.
De l’argent il y en a suffisamment sur la planète pour s’assurer que toutes les personnes âgées de 60 ans aient une pension publique suffisante pour vivre dignement. Rappelons-nous que les 85 personnes les plus riches du monde possèdent la même richesse que les 3,5 milliards de personnes les plus pauvres, c’est-à-dire que 85 personnes sont plus riches que la moitié de l’humanité, ou autrement dit, chacune de ces 85 personnes est plus riche que 41 millions de personnes réunies.
Ça, c’est le capitalisme et les injustices inhérentes à sa nature, et il continuera à l’être tant que nous ne l’aurons pas détruit par notre lutte en tant que pensionnés, aux côtés de la classe ouvrière.
L’action d’aujourd’hui, comme celles que les pensionnés ont réalisées ou réalisent dans tous les pays du monde, montre notre capacité à gagner cette bataille.
Je veux seulement vous rappeler une grande bataille que les pensionnés ont remportée. Je me réfère à la bataille qu’ont gagnée les pensionnés et retraités d’Equateur, il y a de cela tout juste 10 ans, contre le Fond Monétaire International. Cette grande organisation du capitalisme mondiale a voulu réduire de moitié les pensions publiques. Le président du gouvernement d’Equateur d’alors, Lucio Gutiérrez, valet du grand capital, a accepté la proposition, mais n’a pu la mener à son terme, grâce à l’importante lutte qu’ont organisée les retraités et pensionnés. 20 d’entre eux sont morts au cours de l’impressionnante grève de la faim qu’ils ont faite, mais si les propositions du Fond Monétaire International de réduire de moitié les pensions publiques s’étaient appliquées, ce seraient des milliers de pensionnés qui seraient décédés. Nous, pensionnés, aux côtés de la classe ouvrière, dont nous faisons partie, allons gagner beaucoup plus de batailles. Avec notre ancienneté et notre expérience dans les luttes, nous allons aider à détruire le capitalisme, grande tare de l’humanité.
Il existe, à Dakar au Sénégal, un musée des horreurs de l’esclavage. Nous construirons, bien plus tôt que prévu, le musée des horreurs du capitalisme, afin que les futures générations ne répètent ni les expériences d’exploitation de l’homme par l’homme, ni la spoliation des richesses naturelles, ni le génocide de peuples entiers (Afghanistan, Irak, Lybie, et aujourd’hui les tentatives en Syrie et en Ukraine) pour le compte des multinationales capitalistes.
L’unité et la lutte de la classe ouvrière, et les luttes comme celles d’aujourd’hui, nous assureront ces victoires.
Pas un seul jour de notre vie, nous, retraités et pensionnés ne cesserons de lutter.
Soyez sûrs que nous détruirons le capitalisme et construirons la société socialiste.
Un monde sans travailleurs est impossible.
Un monde sans patrons exploiteurs est possible et nécessaire.
Ce nouveau monde, le Socialisme, à nous tous, nous en ferons une réalité.
La Fédération Syndicale Mondiale nous aidera en cela.
Vive la classe ouvrière!
Vive l’internationalisme prolétarien!
Vive le PAME!
Vive la FSM!
Athènes, le 19 juin 2014
Quim Boix

ANNEXE 3.-
Thèmes traités lors de la réunion avec Georges Mavrikos
La réunion a servi pour informer, dans le détail, le secrétaire général de la FSM du congrès réalisé à Barcelone en février 2014 et des activités qu’a développées l’UIS des P&R sur chaque continent. Le thème le plus important fut la préparation de la présence des P&R dans la journée de lutte et d’action internationaliste organisée par la FSM le 03 octobre 2014.
Cette réunion a aussi été utile pour voir la réalité syndicale dans l’état espagnol, les participants ont convenu (le camarade Valentin Pacho était présent) de l’importance de faire croître la présence de la FSM dans l’état espagnol. Quim Boix s’est engagé à donner toutes les facilités qu’il peut pour aider à cela, et a fait le point sur les activités qui se sont développées depuis avril 2011, date de son élection en tant que membre du conseil présidentiel de la FSM.

ANNEXE4.-
RÉFLEXION DE QUIM BOIX RÉFÉRENCE A : LA RÉALITÉ DE LA CSI AUJOURD'HUI
Pour aider à comprendre ce qu'est la réalité du mouvement syndical mondial, j'ai analysé les documents du troisième Congrès de la CSI, qui s'est tenue à Berlin du 18 au 23 mai 2014.
Vous pouvez voir les documents du Congrès, en 4 langues sur le web : http://www.ituc-csi.org/?lang=es. (J'ai 8 textes choisis de ce site Internet, montrant ce que j'écris ici).
Ils affirment par écrit sur son site Internet que: « La CSI représente 176 millions de travailleurs en 325 organisations affiliées nationales dans 161 pays et territoires. », mais ce chiffre est certainement FAUX (même au Congrès ils sont déjà parvenus publiquement jusqu'à 170 millions), comme par exemple, mêmes les syndicats américains, affiliées à la CSI ont reconnu des pertes importantes (de plus d'un tiers) de leur adhésions, donc à son congrès de Berlin la CSI s'est fixé comme objectif arriver à avoir 27 millions de nouveaux membres.
Un autre fait, constaté aussi par l'USB (Unioni Sindicale di Base) de l'Italie, comme par les dirigeants de la CSI à Genève, est la grande perte d'adhésion à la CGIL, l'usine italienne historique comparable à CCOO en Espagne, qui, comme les Espagnols, a abandonné les positions de classe pour devenir un autre syndicat de collaboration des classes. La plupart d'adhérés aujourd'hui chez la CGIL sont des PyJ (pensionnés et retraités) compte tenu de l'abandon de leurs rangs par les travailleurs actifs. Ces PyJ s'y maintiennent toute fois que la légalité italienne oblige le PyJ à s'affilier à un syndicat « Manager du paiement de la pension » et cette « reconnaissance » qui donne l'État bourgeois, pour l'instant, c'est la CGIL qui en a, mais pas l'USB.
Cette débâcle affiliative s'accompagne d'un effondrement dans leurs positions syndicales. Alors que le deuxième Congrès de la CSI (Vancouver, Canada, juin 2010), va être présidé par des représentants de la FMI et l'OMC, le discours inaugural lors de son troisième Congrès, a été prononcé par le ministre allemand, génocidaire et pro OTAN, d'affaires étrangères. Cela nous montre, encore une fois, la dépendance de la CSI. à l'égard du pouvoir bourgeois, ainsi que leur financement.
Sans l'énorme quantité d'argent que la CSI reçoit de l'appareil des États bourgeois, et compte tenu de sa débâcle d'affiliation (dans le cas de leurs organisations espagnoles : CCOO + UGT sont arrivées à licencier des centaines de ses employés, maintenant des dizaines d'avocats du Cabinet de Barcelone), c'est seulement avec le financement « externe » qu'on peut comprendre le genre de Congrès réalisé, pareil au Congrès d'une compagnie multinational capitaliste, compte ténue de ses luxes. Les images que vous voyez dans son site web en ratifieront.
Concernant ses documents, ils continuent à utiliser les mêmes phrases aimées par le capitalisme qui les financent: ils parlent des "partenaires sociaux" au lieu de "classes sociales", "la paix en Syrie" au lieu de "génocide de l'OTAN", "travail décent" au lieu de "mettre fin à l'exploitation de l'homme par l'homme" et bien d'autres.
Évidemment, ils n'ont pas le choix, et ils doivent faire voir qu'ils défendent les travailleurs, mais bien prêts à oublier les meurtres collectifs qui supposent les gros accidents de travail. Maintenant, ils ont souligné seulement celui de la Turquie, comme ils ont déjà donné par déterminé celui de Bangladesh avec le Pacte signé comme CSI avec les multinationales textiles, un accord que ces compagnies n'ont pas accompli.
Ils continuent à applaudir les pactes sociaux, comme celui au Bangladesh, qui sont reproduits dans les pays où ils peuvent trahir aux employés, par exemple CCOO en Espagne avec la signature de pactes de licenciements contre la volonté de l'Assemblée des travailleurs de PANRICO, après près de 8 mois de grève illimitée, qui luttent pour garder leurs conditions de travail.
Ses critiques aux gouvernements capitalistes utilisent terminologie comme « impossible » pour continuer à dérouter les travailleurs. C'est la grande fonction idéologique de la CSI, travaillant à côté de l'employeur en créant la confusion idéologique dans la classe ouvrière. Ils ont échoué, ont fait ce qui s'intéresse au grand capital et est un non-sens idéologique qui le CSI s'appuie sur le G20 et d'autres plateformes du capitalisme mondial, comme en témoignent les textes diffusés et signés par les dirigeants de cette Confédération, en témoignant également la plate-forme de collaboration de la CSI avec le G20 (appelée Groupe Laboral 20 - L20).
Les résolutions de son Congrès incluent le soutien à l'OTAN en Ukraine, et mettent l'accent sur le changement climatique (un thème que le syndicalisme de classe analyse différemment de la collaboration de classes) ou les propositions de la façon d'améliorer l'économie "capitaliste" mondiale avec "idées" comme celle du deuxième Plan Marshall pour l'Europe qui est l'engagement de la partie européenne de la CSI (le Président de la CES et Secrétaire général de CCOO, Fernandez Toxo, considère comme une façon de salut pour les travailleurs, toute fois que c'est une des actions possibles du grand capital pour prolonger l'achat de ses gros bénéfices).
Un autre des « star » que les dirigeants de la CSI, ont utilisé dans les débats menés à son troisième Congrès, a été l'idéologue de la grande capitale, Sony Kapoor des Think-Tank international redéfinitions (une société leader conseillant aux capitalistes), pour démontrer qu'ils ne veulent pas mettre fin au capitalisme exploiteur. Cette "étoile" a défendu à nouveau les fonds de pension privés comme les gros paquets de capital capable de diriger l'économie (dit textuellement: "dois investir ces fonds dans les infrastructures, investir et envoyer de l'argent aux PetME"), c'est-à-dire comme CCOO en Espagne, retirer de l'argent des pensions aux travailleurs afin que les capitalistes peuvent investir avec eux.).
Son manque de présence dans les luttes réelles de classe les a amenés à faire ressortir comme «dirigeants du syndicalisme mondial actuel » quelques footballeurs, chauffeurs de taxi et des travailleuses
domestiques, à qui on ne peut nier qu'ils sont exploités, à l'exception du millionnaire et célèbre joueur de football de salaire qui s'est tenu en tribune.
En bref un congrès inconnu par ses bases, les affiliés dans les entreprises, des syndicats qui «ont le pouvoir » dans la CSI (comme c'est le cas de CCOO). Il y n'a eu aucune discussion chez les bases, avant ou après le Congrès, des documents du Congrès. Et en dépit de cette réalité évidente (demandez à n'importe quel syndicaliste intermédiaire du CSI ce qu'il connaît de ce troisième Congrès!) est dénommé le CIS, elle-même, plus grande organisation démocratique du monde
Mensonges sont toujours découverts, mais plus tôt que plus tard, le transfert massif du syndicalisme jaune qui représente et organise la CSI pour le syndicalisme de classe organisée par la FSM va être consolidé. L'arrivée massive d'adhérés à l'USB à l'Italie est le meilleur exemple de ceci.
L'avenir est le syndicalisme de classe. Un monde sans travailleurs est impossible, alors qu'un monde sans exploitation des entrepreneurs est possible et nécessaire.
Juin 2014.
Quim Boix

ANNEXE 5.-
Information sur la visite réalisée dans le beau pays de Colombie
1- Les camarades regroupés dans l’organisation colombienne e pensionnés (O.C.P) après avoir reçu l’information sur les résolutions approuvés par le congrès de fondation de l’UIS des P&R de la FSM, décident de travailler immédiatement à une campagne massive d’adhésion de tous les secteurs en tenant compte que dans cette organisation la majorité des adhérents sont issus du secteur de l’éducation, très peu de la santé, des télécommunications, du transport, des cimentiers entre autres, on peut aussi observer qu’il existe d’autres organisations de retraités qui sont dispersés et ne sont affiliés à aucune centrale syndicale, c’est pour cela que les camarades de O.C.P voient la nécessité de regrouper le plus grand nombre de retraités dans cette organisation qui a pour caractère principal d’être solidaire et révolutionnaire, les autres se caractérisent pour être groupés pour des évènements sociaux.
2- Cette visite se caractérise aussi pour être une activité des retraités de tous les secteurs du pays, qui étaient représentés par les camarades: De Ibagué-cimentiers, Tolima-Banque, Bogota-communications, Boyaca-éducateurs, Cartagena-santé et communications, Sta.Martha-éducateurs, Bogota-aérien, Bogota-éducateurs, coordinateur FSM-Bogota, Bogota-comptables.
3- En définitif, le résultat est que cette visite fut très enrichissante, les camarades m’ont appris que tous les retraités ont les mêmes besoins, de plus je dois dire que ce qui à le plus attiré mon attention, c’est le fait que les camarades qu’ils soient au chômage ou retraités continuent à verser un pourcentage de leur salaire pour avoir le droit aux services de santé, (ceci est incroyable), c’est dans les seules pratiques néo-libérales que l’on peut voir de telles iniquités.
4- Je voudrais attirer l’attention sur la quasi inexistence de la présence féminine dans les organisations de base, du peu de représentantes dans les dirigeants nationaux, nous avons demandé que ce travail d’intégration des femmes dans la lutte revendicative du secteur des retraités soit menée.
Salut
Martha Hervas
Vice-présidente UIS P&R-FSM-Équateur Secrétariat retraités-CEN-CTE